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Rencontre avec Maroussia Rebecq, prêtresse du “upcyclage” et fondatrice du collectif de joyeux activistes Andrea Crews. Photos Louis Canadas.

Rencontrée et shootée dans sa boutique de la rue de Turenne – sorte de jardin futuriste entre  patchwork de marbre, cabines en franges de miroirs et portants suspendus à des cordes d’escalade – la pile électrique Maroussia Rebecq a plus d’une corde (décidément) à son arc. Exposées à l’avant du magasin, ses dernières baskets réalisées en collaboration avec Vans ponctuent des vitrines justement elles aussi bariolées d’impressions Solarize, ces motifs créés par Maroussia cet été et “bidouillés sur photoshop à partir de tableaux surréalistes“. Ne cherchez plus ces slip-on, hélas la petite centaine d’exemplaires produite s’est (déjà) vendue comme des petits pains. Mais qu’on se rassure, la créatrice et sa bande lancent aussi, d’ici deux semaines environ (Coupe du Monde de foot oblige), une petite capsule de pièces uniques, réalisées avec l’artiste Marcel Samba. Au programme : t-shirts à message, jupes en fanions, sweats brodés et hoodies multi-matières pour de gentils hooligans, “cailleras au grand coeur“. À venir aussi : une deuxième collection entièrement dédiée aux garçons (courant juin, pendant la semaine de la mode), une collaboration avec les sacs Eastpak, des bicyclettes (avec la boutique parisienne Vélo Vintage) et des bijoux-collages réalisés “à partir d’ancien“. Bref, quantité de trésors poétiques (toujours), farfelus (parfois), bientôt répartis dans un deuxième écrin – à quelques mètres de là – dédié à l’art. Vivement la crémaillère ! Andrea Crews – 83, rue de Turenne Paris 2e. 

httpv://vimeo.com/87772789