#thecarton : Sophie Fontanel
Journaliste, auteure et “fashion instagrameuse” aussi influenceuse qu’hilarante, la si drôle Sophie dévoile cette semaine dans notre cher carton ses favoris qu’elle adore. Détails.
@ Carton Magazine
C’est le genre de babioles qu’on a (presque) tous chez soi mais que Sophie Fontanel (son instagram ici) arrive à rendre nobles rien qu’en en parlant. Pour la plupart introuvables, elle suggère malgré tout, entre les lignes, quelques pistes pour qui aimerait s’en inspirer. Vous savez ce qui vous reste à faire…
De gauche à droite
Deux foulards Valentino : je les ai trouvés à la Vallée Village avec mes copines Domino Lattès et Inès de la Fressange. Sûrement le truc le moins cher de la boutique mais très efficace. D’abord parce que l’inscription dessus fait que je me la pète (alors que je ne fais jamais ça) et que je me la pète surtout juste avec ce truc… tout fin. Je les noue autour de mon cou, je trouve qu’un tout petit bout de soie emporte plein de choses sur son passage.
Des boucles d’oreilles dénichées en Grèce : trouvées pile après m’être aperçue, l’été dernier, que la prochaine collection Eté 2016 Céline ferait des boucles comme celles-ci. C’est une vraie joie quand un truc est refait de manière très luxueuse et que tu retrouves l’origine. Elles m’ont couté 5 euros. Evidemment je ne les mets jamais (comme toutes mes boucles d’oreilles).
Un petit cheval de cirque : j’en suis tombée amoureuse je ne sais pas pourquoi, je l’ai trouvé sur une brocante à Apt. Il représente bien la joie, mon tempérament quoi. “Enlevé” pour ainsi dire. J’ai très peu de bibelots mais celui-ci j’y tiens beaucoup.
Mes lunettes trouvées chez Texti, à Trouville (51 Rue des Bains) : toute la région connaît cette boutique, plus proche de Toto Soldes que de colette. Elles ont coûté 15 euros. J’aime la forme. On m’a dit de ne surtout pas les prendre mais je les trouve géniales. Avec une jupe de soie ou un truc plus habillé c’est parfait. Avec des lunettes de kakou, ça fait toujours la blague !
L’Eau de Cologne Lavande de Phebo (parfumerie de luxe brésilienne créée en 1930) : il y avait jadis chez Acqua di Parma un parfum ambré que j’adorais, discontinué hélas. Après avoir épuisé mes derniers stocks, j’ai découvert cette lavande de Phebo (leurs flacons sont en plus si beaux !) qui sent bon le propre. Je peux être tellement grivoise qu’il vaut mieux qu’autour, tout soi bien propre… Dispo au Bon Marché.
Un Elvis dansant : acheté à l’origine à Londres pour un amoureux mais oublié chez moi lors de notre rendez-vous. Après coup, je trouvais ça bizarre de lui offrir hors contexte. D’autant qu’il a en plus un côté très sextoy donc forcément, je me le garde.
Mon stylo Paris : j’ai la passion des trucs à touristes. Les casquettes, les sweats, les trenchs en nylon pour la pluie… j’adore ! J’habite dans le bon quartier pour ça, les vendeurs me connaissent. Ils ne me font jamais de réduction. Ah, les lois du commerce…
Ma crème trouvée à Hydra : dénichée dans une sublime boutique entièrement recouverte à la chaux, avec des vieux bois anciens partout. Le propriétaire y fabrique des soins à son goût. Cette crème ressemble à de la glycérine, elle est extraordinaire sur les pieds notamment. Chaque fois que je retourne en Grèce, j’en fais des stocks. Comme ça vient de loin, les gens ne savent pas que c’est si peu cher !
Ma ceinture Yves Saint Laurent vintage : j’ai une passion pour les ceintures. J’en ai une cinquantaine, c’est pas cher à acheter et un bonheur à porter. Celle-ci vient de la friperie Studio W (21 Rue du Pont aux Choux, Paris 3e), le vendeur sait exactement ce qui me plaît. J’aime les vêtements qui font “Riviera”, le côté vacances tout ça. Celle-ci me fait penser à Felipe Oliveira pour Lacoste. Un peu chère certes mais introuvable.
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