Hopeless lingerie
A l’image de la porn star Jessie Andrews, l’australienne Gabrielle Adamidis, créatrice de la lingerie Hopeless, imagine des dessous pour filles libres, fortes et indépendantes. Interview.
Gabrielle, à quoi ressemble les clientes d’Hopeless lingerie ?
Les clientes d’Hopeless sont des filles jeunes à travers le monde qui portent de la lingerie avant tout pour elles-mêmes. Elle les fait se sentir bien dans leur peau et j’aime, d’ailleurs, l’idée de soutenir la communauté de ces femmes.
Quelles sont tes inspirations ?
Mes principales sources d’inspirations sont les films. J’adore les vieux films d’horreur, ils me donnent beaucoup d’idées. J’aime aussi la nature et la notion de microcosme tout comme la façon dont les motifs se répètent, partout dans la nature. Je trouve la science des espèces vraiment très intéressante.
Tu parles de cinéma… mais quels films en particulier ?
Surtout les anciens. J’adore les films de Dario Argento : Suspiria, Tenebrae, Phenomena etc. J’aime aussi ceux de John Carpenter, Wes Craven, David Lynch, Brian de Palma, David Cronenberg ou encore Frank Henenlotter pour ne mentionner qu’eux.
Tes créations sont (très) sexy sans jamais être vulgaires. Quel est ton secret ?
Merci ! Je pense qu’il y a toujours un équilibre à trouver avec la féminité et il faut prêter attention à la façon dont le corps d’une femme existe, naturellement. Je ne veux jamais déformer les corps mais plutôt les “embrasser”.
On adore tes photos avec Jessie Andrews (LA star du X). C’est plutôt osé de l’avoir choisie pour un shoot. Comment l’as-tu rencontrée ?
J’ai eu la chance de rencontrer Jessie par un ami proche qui est DJ (comme elle). Elle est l’une des meilleures et plus belles personnes que je connaisse, à l’intérieur comme à l’extérieur ! Jessie a accompli tant de choses et travaille très dur pour construire sa propre marque de bijoux, Bagatiba. Elle incarne parfaitement toutes ces femmes indépendantes et fortes, elle représente – pour moi – la confiance en soi, la passion et l’amour de la vie.
Ta communauté internet est énorme. Comment l’entretiens-tu ?
Je ne vais pas mentir… c’est parfois difficile ! Je suis littéralement “scotchée” – de façon permanente – à mon portable. Nous avons d’ailleurs passé ces deux dernières semaines à travailler sur une stratégie “médias sociaux” pour essayer de maintenir ma communauté voire de l’accroître, plus encore. Et faire en sorte qu’elle soit forte partout : sur facebook, twitter, pinterest, Tumblr et snapchat. J’aimerais être plus organisée et plus efficace dans la manière dont je passe mon temps sur tous ces médias, c’est un travail à temps plein ! Mais j’aime cette façon d’interagir, si facilement, avec les fans et les clients.